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24 mai 2010

Jeudi 20 mai : soirée pizza !

Le jeudi 20 mai dernier, l'OGEC a organisé une vente de pizzas, cuisinées par la Cafétéria Crescendo de la Roche-sur-Yon (parents de Juline en GS). Les bénéfices de cette vente servent à financer l'école.

Les enfants étaient heureux de rentrer de l'école avec leurs pizzas, qui ont été bien appréciées par les familles.2056545105.gif

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02 mai 2010

Réaction suite au dernier Conseil Municipal de Saint-Vincent-sur-Jard

Le 22 avril dernier, devant 29 parents d'élèves et les enseignants de l'école, le Conseil Municipal de Saint-Vincent-sur-Jard a voté et le résultat ne nous est absolument pas favorable. Les élus vincentais ont choisi « d'appliquer la loi Carle » comme ils le disent, mais ils l'ont réduite à son strict minimum. En effet, ils ne tiennent compte que des élèves relevant de 2 cas dérogatoires sur 4, et nous savons, tout comme eux, que cela ne concerne quasiment personne. De plus, ils ne souhaitent prendre en compte que les enfants de classes élémentaires, retirant tous les enfants de maternelle. Cette position municipale est extrêmement rare. D'autre part, il est choquant de constater qu'ils participent au financement des maternels vincentais inscrits à l'école publique de Jard, cette volonté est d'ailleurs traduite clairement dans la convention signée avec la Commune de Jard-sur-Mer. Il aurait été tout de même plus juste de prendre en charge tous les élèves sans distinction. Leur choix montre donc une réelle mauvaise volonté à faire vivre l'école Saint Joseph, et ce choix va mettre en péril une structure scolaire existante depuis près de cent ans, mais également, et surtout des valeurs essentielles à notre république que sont la liberté de choix des familles et l'égalité entre le traitement des enfants. Il nous semblerait plus juste que les enfants vincentais soient traités de la même manière, qu'ils soient dans l'école publique ou l'école privée de Jard-sur-Mer. La municipalité  n'a pourtant rien à craindre de l'existence du « privé ». L'école Saint Joseph, n'a pas l'ambition de prendre tous les élèves, puisque nous resterons toujours à 3 classes. Nous avons même proposé un jour à Monsieur CHABOT (Maire de Saint-Vincent-sur-Jard) de ne financer uniquement que les familles qui font le choix d'inscrire leur enfant à l'école privée dès le début de la scolarité. Ce principe pourrait très bien faire l'objet d'une convention à laquelle Monsieur CHABOT semble disposé, selon ses propos dans le Journal des Sables du 25 mars 2010 (« jusqu'à maintenant aucune convention n'a été passée avec l'école privée, chose qui pourrait être discutée »). Ceci pourrait permettre, entre autre, de trouver un compromis qui responsabiliserait davantage le choix des parents.

D'autre part, laisser assumer aux familles la totalité de la scolarité des enfants qui fréquentent l'école privée sans attribuer de subvention est doublement pénalisant pour les familles. En effet, elles payent des impôts locaux qui servent, entre autres, à financer l'école publique, et en plus, elles doivent financer entièrement le coût de la scolarisation dans l'école privée, sans bénéficier d'aucune aide. A travers cela, on pénalise les familles les plus modestes. Celles-ci ne pourront pas faire le choix de l'école privée car, sans l'aide municipale, les frais de scolarité risquent de devenir trop élevés pour eux.

Aujourd'hui, nous sommes très inquiets pour la survie de notre école qui, pour l'instant, n'est pas garantie. D'ailleurs, nous confirmons que notre demande concerne la subvention pour l'année scolaire 2009/2010 et non pas pour l'année prochaine. Si nous ne trouvons pas de solution, l'école Saint Joseph devra fermer par manque de soutien politique, alors qu'elle assure un service public (loi DEBRE de 1959) de qualité et que les effectifs sont au maximum. Je pense à tous ces enfants et à leurs parents qui demain devront brutalement changer d'école, mais également aux trois enseignants et aux trois salariés qui perdront leurs postes et leurs emplois. La décision des élus de Saint-Vincent-sur-Jard est une volonté politique qui aura, si elle reste celle-ci, des conséquences douloureuses, il pourrait, dans le cadre de la loi, en être autrement.